L’intérêt porté au petit patrimoine se développe. Un engouement particulier se porte sur les prises de vues photographiques des anciennes enseignes et publicités murales peintes.
Depuis les années 1970 et le tout premier tagueur, l’Américain Taki 183, murs, palissades, wagons de trains et de métro se sont couverts de graffitis. La peinture aérosol se substitue aux anciennes techniques et amène nuances et ombrages savants. Pendant ce début de XXème siècle, nos murs exposés étaient jusque-là réservés aux publicités peintes soigneusement à l’ancienne, aux lettrages appliqués. Désormais, elles ont pour la plupart disparu. Pour celles qui restent, en conserver le témoignage passe par leurs photographies, comme ici dans le quartier Nansouty/Saint-Genès.
En-tête : Une enseigne à l’état peu « rassurant ». Bordeaux, rue Malbec.