Mais quel est donc ce container rouge, vitré, qui a pris place dans l’allée centrale du Jardin Public ? Une galerie d’art mobile. Concept innovant nommé « Tinbox » de l’artiste Nadia Russel Kissoon, il permet comme le souligne l’artiste « de faire vraiment descendre l’art dans la rue ». Exposée jusqu’au 27 février, cette structure renferme une exposition de l’artiste plasticien Thibault Messac intitulé Dystopie animale.
D’abord exposée dans la cour du lycée Camille Julian à Bordeaux, cette exposition est organisée dans le cadre des programmes d’éducation artistique, culturelle et environnementale « L’arbre monde ». Entre le récit de fiction et réel, cette installation propose une réflexion sur le rapport de l’homme à l’animal. Composé de canettes, de bidons et autres déchets recouverts de différentes teintes bleues, ce mélange disparate compte aussi des ossements, squelettes et morceaux d’animaux naturalisés. « Ce travail est conçu comme une vitrine hors les murs rappelant les scénographies des espaces d’exposition des muséums d’histoire naturelle » rappelle Thibault Messac. Les animaux présents sont des accidentés de la route trouvés morts par l’artiste dans la nature, des animaux empaillés destinés à la destruction, des os d’animaux mangés par l’homme. Le squelette humain est un prêt du lycée Camille Julian.
Dystopie animale jusqu’au 27 février au Jardin Public cours de Verdun visible tous les jours de 7 à 19 heures.