Des moyens pour lutter contre les violences faites aux femmes !

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Suite à l’assassinat, le 25 novembre 1960, de trois sœurs, militantes politiques, par la dictature en place, la République Dominicaine a proposé une journée de lutte contre les violences faites aux femmes. Le 17 décembre 1999, l’ONU proclame cette journée, chaque 25 novembre, l’objectif étant de sensibiliser le public ce problème qui ne cesse de s’accroître.

Les violences faites aux femmes n’épargnent aucun milieu, aucun territoire, aucune génération. Que ce soit les violences conjugales, les violences sexuelles, les violences sexistes au travail ou dans la rue, les mutilations sexuelles, les mariages forcés, ces violences faites aux femmes sont inacceptables et malheureusement en constante augmentation. Les statistiques concernant les féminicides (homicides contre les femmes) en sont l’exemple le plus frappant : 121 femmes tuées par leur conjoint en 2018, 146 en 2019, soit une augmentation de 21%. C’est l’Observatoire national des violences faites aux femmes qui a pour mission de développer et de diffuser au niveau national les phénomènes des violences faites aux femmes, leur fréquence, leurs caractéristiques, les besoins des victimes et les réponses apportées. Un « Grenelle » des violences conjugales s’est tenu de septembre à novembre 2019, et a élaboré un certain nombre de mesures afin d’assurer une meilleure écoute et de protéger les victimes. Cependant les moyens sont-ils à la hauteur des objectifs ?

La ville de Bordeaux mène des actions afin de lutter pour les droits des femmes et contre les violences à leur égard. La semaine des droits des femmes, du 5 au 11 mars 2020 en est une illustration majeure. La mise à disposition d’appartements, en partenariat avec les bailleurs sociaux, en est une autre. Un numéro national, le 3919 ainsi que le « 17 » police secours permettent aux victimes ou aux témoins de signaler ces faits de violences. Le site internet «arretonslesviolences.gouv.fr» permet aussi une action de signalement, mais explique aussi les différentes formes de violences ainsi que leur processus. L’association CIDFF (centre d’information sur les droits des femmes et des familles) situé au 99 rue Goya à Bordeaux permet aussi de conseiller et de diriger les victimes vers les services compétents. Et bien d’autres encore !

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