Publié par L’intérêt porté au petit patrimoine se développe. Un engouement particulier se porte sur les prises de vues photographiques des anciennes enseignes et publicités murales peintes.
Nées dans les années fastes du capitalisme en expansion, sur les murs pignons des maisons aisées surplombant les ouvrières plus basses, des peintures publicitaires préfigurent les panneaux-écrans actuel. Chaque mur aveugle bien situé s’en trouve pourvu. Alcools, objets ménagers, produits d’hygiène ou simplement intitulés de commerce, tout s’y peint. Y compris dans le métropolitain parisien, certains s’en souviennent : Dubo, Dubon, Dubonnet. Ces images s’estompent et disparaissent. Collecter les photographies à Bordeaux Nord par exemple permet de conserver des traces de ce patrimoine.
En-tête : Thomson Brandt : Compagnie créée en 1966. Nom utilisé jusqu’en 1982. Bordeaux, avenue de Labarde.
L’épicerie a disparu depuis une bonne quarantaine d’années. Bordeaux, boulevard Brandebourg. 
Disparu aussi le marché, au profit de l’hyper voisin construit en 1980. Bordeaux, avenue de Labarde. 
Ici se situait l’entrepôt Bur, que certain appelaient « la cathédrale ». La marque créée en 1861 pétille toujours sous le nom de Veuve Paul Bur (à déguster avec modération). Bordeaux, rue Blanqui. 
Les publicités pour les alcools sont reines, vin tonique :Birrh ! Bordeaux, cours Saint-Louis. 
Plus d’entretien possible, service terminé. Bordeaux, rue David-Johnston. 
La climatisation, sans climatiseur, écologique. Bordeaux, cours du Médoc. 
Succession de métiers d’accueil : Café, restaurant, bar, meublé. Bordeaux, cours du Médoc.
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