Le Fifib* 2022 entre en 11ème !

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La cérémonie d’ouverture du Fifib* s’est déroulée le mercredi 12 octobre au cinéma UGC en présence des organisateurs et d’un public fidélisé, heureux de participer à la 11ème édition de ce festival, installé comme événement important de la vie culturelle de Bordeaux.

Après les souhaits de bienvenue et la présentation de la soirée par Pauline Reiffers, secrétaire générale du festival, Johanna Caraire, déléguée générale, livrait un vibrant plaidoyer pour le retour en salle des spectateurs et la défense du cinéma indépendant, illustré par l’intervention de Martin, représentant le cinéma parisien indépendant La clef en lutte pour sa survie. Johanna Caraire porte une bienveillante attention aux spectateurs: «Je leur dis merci et je les encourage. Notre devoir c’est aussi d’être joyeux, mais pour cela il faut lutter et être solidaire pour préserver notre indépendance». Suite à la brève intervention de son réalisateur Christophe Honoré, le rideau se levait pour le film d’ouverture du festival « Le lycéen ».

En avant première le film : Le lycéen

Natacha Seweryn, Directrice de la programmation, précise que « la sélection de 2022 est issue du visionnage de 455 films…parmi ceux-ci vous allez voir des œuvres qui privilégient le vivre ensemble». Au sein de cette sélection, le film d’ouverture de Christophe Honoré «Le lycéen» est projeté dans la grande salle de l’UGC, comble. Le réalisateur présente son film en ces termes : « En tant que cinéaste, je me suis souvent senti très adolescent, dans la manière de faire les films et dans les thèmes. Là, j’ai laissé la place à un vrai adolescent Paul Kircher, dont Vincent Lacoste, Juliette Binoche et moi-même avons eu le sentiment qu’il fallait qu’on s’accorde à sa jeunesse, à la manière insensée qu’il a de vivre les sentiments et les situations ».
Effectivement, dans son rôle, Lucas impose le tempo du film. Rapidement le spectateur est plongé dans l’histoire tourmentée de son adolescence qui vient d’être bouleversée par le décès accidentel de son père. S’ensuivent des relations familiales bousculées, où chacun vit la situation du « ça va pas » à sa manière. Au fil de ses émotions et de ses aventures homosexuelles, Lucas passe par des épisodes paroxystiques, tour à tour dans la dépression, dans la violence, dans la surexcitation, dans l’amour. La fin du film voit la crise se terminer par une métamorphose heureuse.
Un film au rythme soutenu, aux cadrages serrés au cours duquel le personnage principal apparaît régulièrement en gros plan pour livrer ses interrogations, ses aventures, ses états d’âme. Un film qui ne laisse pas indifférent, qui convoque la réflexion de chacun.

Brigitte Bouyssou, Bertrand Barrieu, Patrick Jallageas

*Festival International du Film Indépendant
photo en-tête : Christophe Honoré présentant son film

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