Le 3 mai marque la journée mondiale de la liberté de la presse. L’occasion cette année d’en commémorer le trentième anniversaire.
1993-2023: Pendant trente ans des progrès significatifs en ce domaine ont eu lieu, notamment grâce aux nouvelles technologies informatiques. Transmission de l’information et médias libres informatisés, accès au web participent à cette évolution. Cependant sécurité des journalistes, liberté d’expression, liberté de la presse sont toujours de plus en plus menacées. Les désinformations se multiplient dans un monde inégalitaire et en crises multiples. Elles ont un impact sur les institutions, la démocratie, l’état de droit et les droits fondamentaux dans nombre de territoires. Face à ces menaces, la liberté de la presse est fondamentale. Le droit à la liberté d’expression est inscrit à l’article 19 de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme, condition préalable à tous les autres droits. Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993.
Célébrée au siège des Nations Unies
Les Nations Unies indiquent : « Le 3 mai rappelle aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse. C’est aussi une journée de réflexion entre professionnels des médias sur les questions de liberté de la presse et d’éthique professionnelle. Et c’est également l’occasion : de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde, de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession. »*
Cette journée sera célébrée par l’UNESCO** notamment au siège des Nations Unies à New York. De nombreuses conférences ou interventions y sont prévues. Notamment la veille le 2 mai, prendront la parole Audrey Azoulay, ancienne ministre française de la culture et de la communication, directrice générale de l’Unesco, António Gutteres, secrétaire général des Nations Unies, Volker Türk, haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Arthur Gregg Sulzberger, journaliste éditeur du New-York Times, Samantha Power, administratrice de l’Agence de États-Unis pour le Développement International, ou encore Agnès Callamard, journaliste et secrétaire générale d’Amnesty International et bien d’autres. À suivre en direct sur le net.***
Célébration internationale.
L’occasion aussi pour populariser ou renforcer cette notion de liberté de la presse sous différentes formes dans de nombreux pays. Conférences (Cap Vert, Guinée Bissau, Liban, Pays-Bas, Togo, Uganda…), films (Canada…), expositions (Inde…). Une journée de célébration et de réaffirmation du droit, de cette liberté de la presse qu’elle soit écrite, parlée ou filmée, hélas toujours nécessaire.
*https://www.un.org/fr/observances/press-freedom-day
**Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
*** matinée 16 h-18h30, heure française https://media.un.org/en/asset/k1j/k1j1h3e9tb
*** après-midi 20 h 30 – minuit https://media.un.org/en/asset/k1a/k1amm90qcm
Éric